Paddang

Quelques fois, c’est en jouant dans des scènes ouvertes ou dans des jump sessions que les affinités musicales peuvent se créer. Là, c’est dans un pub toulousain, le George & Dragon que… Attends, j’ai une vague impression de déjà-vu là… Bon bref, c’est pendant ces scènes ouvertes toulousaines, organisées par Big Pheel du groupe Furi dont j’ai parlé précédemment, que le guitariste chanteur Tom se tape des bons délires avec Guirec, bassiste du groupe Furi. Tous les deux fans de stoner rock, notamment Queen Of The Stone Age et Royal Blood, mais pas qu’eux cela-dit, ils décident sérieusement de monter un groupe à l’été 2019. D’abord ils sont accompagnés derrière les fûts par un dénommé Emmanuel, mais les influences hip-hop et musique moderne de ce dernier ne collant pas, il est remplacé en novembre 2019 par Rémi, un batteur de leurs connaissances avec déjà un solide background derrière lui. Pour le nom, Tom est parti le chercher à l’autre bout du monde, à Bali pour être précis. Là-bas, sur l’île de Sumatra, il existe un spot de surf, nommé Padang Padang. En gommant la répétition, et en doublant le « d » pour éviter la confusion avec ce fameux lieu sur Google, le groupe Paddang était né. En réalité, ce n’est pas seulement le nom qui est revenu de ce voyage à Bali, mais également la communication graphique du groupe et plus indirectement leur musique car elle est un peu empreinte du mysticisme et du shamanisme observés là-bas. Paddang enregistre un premier EP intitulé Harapan ; les trois titres qui le composent sont parus l’un après l’autre en digital et l’EP physique paraîtra incessamment sous peu. L’un de ces titres, diffusé dans l’émission, s’appelle Catch Me While I’m Free.