Gabriiel

Des fois, certains groupes ou artistes bâtissent un projet musical, se font connaître dans un certain style, et s’aventurent plus tard dans un style tellement différent, que pour ne pas perdre leur public, ils changent de nom. C’est arrivé par exemple avec Maxime Nucci, devenu Yodélice. Maxime Gabriel est de ceux-là. Ce mâconnais s’est d’abord fait connaître dans un style reggae roots sous le nom de Maxxo, et son premier album paru en 2017, New World Design, a eu un tel succès qu’il a obtenu un Web Reggae Awards, qu’il a pu fouler les scènes, excusez du peu, du Zénith de Paris, de celui de Saint-Etienne, du Bataclan et de l’Élysée – Montmartre entre autres, et qu’il a pu collaborer, excusez du peu, avec Akhenaton, le chanteur d’IAM, et avec Sly And Robbie, section rythmique ô combien renommée dans le monde du reggae. Maxxo est aujourd’hui toujours en activité, mais on va s’intéresser à un projet parallèle que Maxime Gabriel a débuté en 2018, et qui est un véritable changement de peau pour l’artiste. En effet, il y laisse les rythmes chaloupés et les sounds systems du reggae pour des guitares folks et des sonorités dignes de road movies que n’auraient renié ni Vim Wenders, ni Sean Penn. Pour ce projet, il se fait appeler Gabriiel, et après quelques scènes avec des amis musiciens venus du même coin que lui, il sort le 7 février 2020 un premier EP, qui s’intitule Lights In The Dark. Je vous fais découvrir dans l’émission sa chanson titre, Lights In The Dark.